À 22 ans, on peut dire qu’Adèle Castillon a déjà connu plusieurs vies artistiques. De ses premières vidéos humoristiques sur sa chaîne YouTube à l’âge de treize ans, elle sera par la suite vite repérée pour apparaître sur le grand écran.
En 2018, alors qu’elle est au lycée, un premier amour, fulgurant, lui donne envie de monter le duo Vidéoclub avec son amoureux d’alors, Matthieu Reynaud. Deux albums, des millions de streams et une histoire achevée par une tournée et un dernier clip, « SMS », résumant avec malice trois ans d’amour et annonçant leur rupture.Après la fin de Vidéoclub, alors à peine entrée dans sa vie d’adulte, Adèle écrit, compose et transforme ses peines et affects en mélodies et paroles. Des vagues tumultueuses qui ne demandaient qu’à s’exprimer.
Ainsi, dans son premier album en son nom, « Plaisir Risque Dépendance », sorti en octobre 2023 chez Iconoclast, elle trouve en Surkin, talent de l’électro aussi précoce qu’elle, le partenaire idéal pour tracer à deux un horizon musical neuf, alliant l’innocence d’une pop française à un esprit homemade et jusqu’au boutiste. Un album aux influences variées, de Taxi Girl à Suicide, de Billie Eilish à Daft Punk, de Madonna à Damso : le projet frémissant d’une jeune artiste, qui se livre, à cheval entre deux émotions, sans jamais fuir le négatif, mais en le façonnant tel un objet créatif.