À travers son style de vie étonnant et ses prises de paroles sans filtre, Jacques s’est imposé comme un artiste singulier qui provoque réflexion, perplexité, dégoût et/ou adoration. Si beaucoup se souviennent de sa coiffure hors du commun, c’est surtout par son habileté à sans cesse se réinventer qu’on finit par le reconnaître.
Entre sa nomination aux Victoires de la Musique, sa théorie du Vortex et ses expérimentations sonores soigneusement désorganisées, Jacques est un artiste libre qui navigue au fil des défis qu’il se donne. Pour son nouveau live, il s’amuse désormais à découper, boucler et mettre en musique des courts extraits de film, de documentaires, de vidéos YouTube ou carrément des vidéos de sa vie de tous les jours.
Aux côtés de ses objets, des fusées qui décollent, des chiens qui aboient ou des bébés qui pleurent deviennent ses nouveaux instruments de musique… Jacques repousse encore une fois ses propres limites pour nous proposer un concert à la fois bruitiste et dansant, où le son et l’image dialoguent en direct.
Techno haute en couleur aussi sensuelle que frontale, voilà comment décrire en quelques mots le monde d’Irène Drésel. Un monde hypnotique dans lequel BPM langoureux et sportifs côtoient des mélodies cristallines, déjouant ainsi les attentes de plus d’un auditeur du genre. Artiste polymorphe ayant quitté la frénésie parisienne pour le calme de la campagne, Irène Drésel soigne son univers jusque dans les moindres détails, comme en témoignent sur scène les roses qui surplombent avec grâce l’acier froid de ses machines.
Si Irène Drésel compose seule, elle s’accompagne en live d’un percussionniste, Sizo Del Givry, agrémentant ainsi d’une aura certaine cette singularité visuelle. Lauréate du César de la Meilleure Musique Originale pour la B.O. du film « À Plein Temps » d’Eric Gravel, elle est la première femme de l’histoire à avoir remporté un prix dans cette catégorie.