A propos
C’est à Franz Liszt que l’on doit l’émergence et le développement du poème symphonique, un genre musical mettant tout l’orchestre au service d’évocations poétiques ou littéraires. Les sublimes Préludes de Liszt sont ainsi directement inspirés des Méditations poétiques de Lamartine. Dans ce concert, Liszt révèle aussi sa facette de compositeur et pianiste virtuose, sous les doigts du pianiste britannique Benjamin Grosvenor, véritable «?météorite retentissante?» selon Le Soir. En 1889 – soit trois ans après la mort du grand compositeur hongrois –, Richard Strauss, 25 ans, s’impose comme le nouveau roi du poème symphonique. Avec Mort et Transfiguration, il met en musique la dernière heure d’un artiste, entre souvenirs, souffrances, espérance et apaisement.