A propos
C’est dans la mort qu’on trouve la plénitude ; et c’est peut-être chez son voisin qu’on trouvera la vérité de l’amour. Les Vier letzte Lieder de Richard Strauss et les Cabaret Songs de Benjamin Britten – perles posthumes de deux des plus grands compositeurs de mélodies du XXe siècle – chantent, chacune à leur manière, les grandes questions de la vie. Le post-romantisme mélancolique de Strauss contraste fortement avec le wit and charm des Cabaret Songs de Benjamin Britten, composées avant la guerre. « Tell me the Truth About Love », « Funeral Blues », « Johnny » et « Calypso », toutes écrites sur des poèmes de son proche ami W.H. Auden, offrent, par l’entremise de leurs accents humoristiques et jazzy, une facette du compositeur bien différente. Ce sera le premier récital donné sur la scène de la Monnaie par la soprano Lenneke Ruiten, qu’on a entendue dans des prises de rôles inoubliables pour Les Huguenots, Bastarda et bien d’autres.